Le portrait du jour nous amène dans le choix d'un metteur en scène qui dynamite le texte de "Chanter puis se taire" pour le restituer plus épaissi encore, chargé des passions de Clara et de ses contemporains. C'est donc Günther Leschnik qui nous révèlera son univers particulier.
L'univers de Günther Leschnik met en avant le corps ; corps en mouvement ; corps en étrangeté ; corps inquiétant. Cet adepte d'un theatre fort, qui a fait l'expérience d'un theatre physique, énergique (Theatre Grotowski, danse Buto, Kabuki, clown existentiel), où le corps prend mouvement avec virulence, apporte ici une lecture nouvelle, lumière en biais, aux derniers instants de Robert, derniers instants auprès de Clara.
Les corps aveugles se cherchent, se croisent, se rencontrent mais ne se retiennent pas. Tout s'enfuit, tout s'évapore... Ne demeure soudain plus que le souvenir, et la musique...
Le chant s'envole (...) la nuit tombe!
A découvrir bientôt, donc : Chanter puis se taire, création le 25 octobre 2014 à 20h30 au CLAEP (Rasteau)
MaRc* Alberto
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